Date de sortie : 1989 (Megadrive)
Type de jeu
Quête héroïque de cape et d’épée, avec des gros muscles à la place de la cape.
Premier contact
Mon nouveau copain de CP l’avait sur son vieil Atari ST. C’est l'un des premiers trucs qu’il m’a montré quand j'ai commencé à venir jouer chez lui. Il était fier comme pas possible et je tout de suite compris pourquoi. Chaque mercredi ou samedi, il fallait qu’on se fasse une partie de Golden Axe, on était sûrs de passer un super bon moment... et de se taper un fou rire au bout de quelques minutes.
Retour sur expérience
Quand j’ai su que Golden Axe existait aussi sur la Mega Drive, je me suis jeté dessus pour pouvoir y jouer chez moi. D’ailleurs je me le suis encore refait le week-end dernier sur la nouvelle console miniature, je dirais donc que l’impact sur ma personne a été plutôt violent. Ce jeu a également participé au développement de mon amour pour l’heroic fantasy, qui a perduré de longues années. Tout était génial, là-dedans : les enchaînements de coups, les bruits des méchants qui mouraient, les potions qui permettaient de lancer des sortilèges dévastateurs... Et si par malheur on mettait un coup à son allié sans faire exprès, l'aventure prenait une tout autre tournure. Le but était alors de massacrer l'autre à tout prix, et tant pis s'il fallait recommencer à zéro, c'était juste trop drôle de balancer son pote dans une crevasse sans fond.
Flashback spécial ambiance
Je pourrais résumer ce jeu en un mot : indémodable ! En fait non, c’est surtout ultra ringard. Le gros barbare qui se bat en slip bleu aux côtés de la belle guerrière en armure bikini rouge, ça sent quand même très fort le mauvais goût des années 80. On voit bien que Conan est passé par là et a laissé quelques séquelles dans l’industrie du divertissement. En même temps, on se croirait réellement en pleine aventure fantastique, aussi bien lors des affrontements contre dragons, squelettes et brigands hauts de trois mètres, que lors des petites pauses entre les niveaux où on tabasse des lutins au coin du feu de camp. À l'époque, ce n'était pas encore la honte d'abuser de ces affreux clichés, c'était même la classe ultime !
Réécoute de la bande-son
Cette musique, bordel. Quelle claque ! L’ambiance à la fois kitsch et épique lui doit presque tout. C’est grâce à cet OST impeccable qu’on peut presque sentir la poussière s’incruster dans nos yeux quand notre guerrier foule la terre sèche de ses pieds. On sent aussi l’odeur musquée de ses aisselles et l'haleine fétide de ses nombreux ennemis, qui n’ont pas l’air de se laver les dents très souvent. Le summum du culte.
Moment Nostalgie
C'est chez mon super pote de primaire, donc, qu'on a organisé les batailles de jouets les plus incroyables que des gosses puissent imaginer. En même temps, il possédait la plus grosse collection de G.I. Joe de la ville, j’en suis sûr. Dans la cave de sa maison, il y avait une réserve de pièces détachées qui servait à réparer les soldats cassés. On pouvait rester à admirer ce trésor inestimable pendant des heures (des heures de gamin, hein, donc cinq minutes max en vérité). Entre ça et l'armada de figurines de marques diverses qui remplissaient sa chambre, les journées passaient à une vitesse paranormale. Mais la tradition, c’était la partie de Golden Axe en premier, pour se donner la pêche et l’inspiration ! Ça fonctionnait à chaque fois.
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