Super Mario Bros. 2




Date de sortie : 1988 (NES)

Type de jeu

Simulation de jardinage et de base-jump en robe (si si, c’est vraiment ça, juré craché).




Premier contact

Alors j’ai du mal à situer le contexte, mais j’ai découvert ce jeu chez mon médecin. Enfin pas pendant une consultation mais pendant une journée où je jouais avec son fils, qui était plus ou moins un copain de maternelle. Je ne sais plus si c’est devenu mon copain parce que son père était mon docteur ou si j’ai eu ce docteur car son fils était mon camarade de classe. En tout cas, je crois que j’ai découvert Super Mario 2 avant le 1. Ce fut l'une de mes toutes premières rencontres vidéoludiques, et elle m'a marquée pour toute la vie, rien que ça.



Retour sur expérience

Chez moi, aussi bien chez papa que chez maman, on jouait à la Sega. La NES (et la Super NES par la suite), c’était la console spéciale, celle des copains. Un paquet de jeux sont donc restés des sortes de légendes auxquelles j’avais accès avec parcimonie : Bubble Bobble, diverses aventures des Tortues Ninja et les premiers Super Mario, bien sûr. Pendant la récré, c’était la guerre des clans, entre ceux qui vénéraient Nintendo et ceux qui adulaient Sega. Moi je pouvais dire que j’aimais bien les deux, ce qui laissait souvent les belligérants sans voix (et je finissais esseulé dans la cour, snife). Ah oui, euh, le gameplay sinon… on sent la volonté d’évoluer par rapport au premier opus mais les concepteurs se sont parfois égarés en chemin. Du coup c’est fun tout du long mais pas toujours de la manière espérée. Bon après, c’est quoi cette fixation sur l’arrachage de radis à tout va, en vrai ?




Flashback spécial ambiance

Ce titre est parfois catalogué comme une sorte d’OVNI un peu foiré par rapport aux autres titres de la licence. Moi j’aimais beaucoup cet aspect mystique, avec les portes secrètes qu’on faisait apparaître en brisant des potions au sol, les pouvoirs différents des personnages (surtout la princesse pouvait planer avec sa robe)... et puis même, il y avait autre chose qui s’en dégageait, une sorte d’aura un peu envoûtante, flippante même, peut-être due aux couleurs étranges, au décor animé et aux monstres vraiment chelous. L’esthétique japonaise de la fin des 80’s / début des 90’s est empreinte d’une magie bizarroïde impossible à reproduire de nos jours ; c’est encore plus vrai chez Mario et ses potes. Cela dit, il vaut peut-être mieux la laisser passer à la postérité et n’en garder que les bons souvenirs.



Réécoute de la bande-son

Le thème principal est tellement génial et c’est ce qui reste ancré dans mes souvenirs après toutes ces années, au point d’occulter le reste. On peut critiquer le concept du jeu mais pas sa musique ! C’est dans le plus pur style Mario, avec une qualité constante dans les mélodies et la bonne humeur qu’elles véhiculent. Enfin je dis ça, mais j'ai oublié tout le reste de la B.O., excepté ce morceau légendaire, quoi.



Moment Nostalgie

J’ai beau ne plus trop savoir comment ni pourquoi j’ai été copain avec le fils du docteur, cette expérience vidéoludique coïncide avec la découverte de jouets bien concrets que j’ai absolument adorés : les Cosmix et les Monsters in my Pocket, que le gamin en question possédait par dizaines chez lui. Mes premières épopées imaginaires, faites de créatures colorées en plastique ont eu lieu dans cette chambre, entre deux parties de Super Mario Bros. 2 (dans le salon cette fois). Aujourd’hui encore, je regrette comme pas possible de m’être séparé de ces trucs. Foutue adolescence qui m’a fait jeter un paquet de merveilles juste par volonté de devenir adulte !

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