Bubble Bobble

 



Date de sortie : 1987 (Atari ST), 1988 (NES)


Type de jeu

Séquestration de pauvres créatures dans le but de les changer en fruits et de les dévorer.



Premier Contact

J’étais tout petit et je me rendais chez mon cousin pour l’une des premières fois. J’ai découvert sa chambre remplie de merveilles, les jouets, les peluches, les cassettes vidéo, les biscuits qui étaient toujours meilleurs chez lui… et en point d’orgue, la Nintendo NES ! Je savais à peine ce qu’était une console à l’époque. Et si on a beaucoup fait courir le célèbre Mario, j’ai surtout craqué sur les dragons mignonnissimes de Bubble Bobble.






Retour sur Expérience

Bub et Bob, donc, sont d’adorables petits dragons cracheurs de bulles. Enfin adorables… leur objectif suprême est surtout de massacrer tout ce qui croise leur chemin afin de passer au niveau suivant. Des niveaux de plus en plus alambiqués et surpeuplés de créatures, qui manifestement détestaient les reptiles. En même temps, il fallait voir leur tronche, à ces bestioles… c’était juste de la jalousie.



Flashback Spécial Ambiance

À première vue, ce jeu est tout mignon, coloré et foisonnant. Bub et Bob font partie des personnages vidéoludiques les plus craquants et leurs vilains adversaires n’ont pas l’air bien méchant. En apparence seulement. Quand la partie se corse, on se surprend à remarquer à quel point tout devient terrifiant. Le fond uniformément noir des niveaux, le besoin toujours plus grand d’emprisonner les monstres enragés dans des bulles, les faire éclater et les manger une fois qu’ils se sont changés en fruits, les plateformes salvatrices mais inaccessibles et le chronomètre parfois impitoyable… la promenade bucolique se change bien vite en expédition au cœur de l’enfer 






Réécoute de la Bande-Son

Alors c’est simple, la bande-son se cantonne à un seul et unique morceau. Mais quel morceau ! C’est un véritable hymne à la bonne humeur, qui à lui seul permet de supporter le rythme frénétique imposé par le jeu au bout de quelques niveaux. Il en existe des dizaines de versions, étant donné que Bubble Bobble a été décliné sur beaucoup de machines, sans parler des remasters, reboots et remakes. La carte son de la NES rend un bel hommage à cette mélodie culte et je ne dis pas ça seulement parce que c’est sur cette console que j’ai découvert le jeu (ou peut-être que si). Quoi qu’il en soit, entre ça et Bruno Mars pour me donner la pêche, mon choix est vite fait


Moment Nostalgie

Mon cousin possédait tellement de jeux qu’il se lassait vite. Quand je retournais chez lui toutes les deux ou trois semaines en réclamant de jouer aux “petits dragons à bulles”, il s’exécutait avec de moins en moins d’enthousiasme, et pour des parties de plus en plus courtes. J’ai alors trouvé un remède à mon malheur chez mon meilleur copain de CP, qui possédait le jeu sur Atari ST. En plus, lui aussi était réceptif aux vibes flippantes qui s’en dégageaient. Sérieux, je vous mets au défi de ne pas hurler quand certains ennemis (qu’on appelait les baleines fantômes) s’énervent, deviennent rouges et volent trois fois plus vite. Bon, il faut avoir six ans pour que ça fonctionne, aussi. Quand on se revoit avec mon super copain, il nous arrive encore de relancer une partie sur émulateur. Et bah on se marre toujours autant.

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