Sonic The Hedgehog 2


Date de sortie : 1992 (Megadrive)


Type de jeu

Cours magistral d’écologie ; dommage qu’il soit bien trop rapide pour l’œil humain.




Premier contact

J’ai beaucoup aimé le premier Sonic. Dès que j’ai vu une pub à la télé qui annonçait le second opus, j’ai tout fait pour me le faire offrir. Un jour, je suis entré dans ma chambre et la boîte était posée à côté de la console. Trop cool !! J’ai tout de suite préféré cette suite à l’original. Et si avec les potes ou les camarades de classe, je pouvais encore adopter une position ambigüe vis-à-vis de Nintendo avant, ce jeu m’a fait basculer du côté de la team Sega pour de bon. Dès lors, je pouvais enfin participer aux embrouilles de clans avec un investissement maximal. En France, c’était plus simple de se ranger du côté de la Mega Drive d’ailleurs, je n’avais pas trop de mérite.




Retour sur expérience

Deux personnages au lieu d’un, de nouvelles actions disponibles, encore plus de viteeeeeesse ! Ce second opus fait tout mieux que le premier (en conservant aussi ses inconvénients d'ailleurs). Mais on a tendance à occulter les défauts quand on est gosse, surtout s’il faut vanter les mérites du hérisson bleu face au plombier en salopette rouge. Au-delà de ces futilités, Sonic apparaissait dans ma tête quand je faisais des courses avec les copains à la récré. J’étais certain que le visualiser mentalement me faisait aller plus vite.




Flashback spécial ambiance

Les différents niveaux sont encore plus travaillés que ceux de son prédécesseur. On alterne entre décor naturel, casino géant multicolore et usine ultra polluée sans grande cohérence mais je ne crois pas que ça ait dérangé qui que ce soit. Mention spéciale à “Oil Ocean”, qui dépeint une zone portuaire et industrielle digne des pires scénarios apocalyptiques jamais écrits. La sensation de vitesse est omniprésente, parfois même trop et on perd de vue notre petit avatar aux baskets rouges avant d’aller vomir un coup. Après certaines parties, on finissait dans un état de fatigue avancé mais en ayant refait le plein d’énergie en même temps. Sur un enfant, ça donnait un cocktail explosif qui a dû emmerder plus d’un parent.




Réécoute de la bande-son

Qu’elles soient porteuses d’une vibe positive ou angoissante, les chansons sont rythmées et accrocheuses, exploitant à merveille les capacités sonores de la console. On pourrait presque deviner quel morceau est lié à quel niveau sans avoir jamais touché au jeu. Sur ce point-là aussi, Sonic 2 surpasse son aïeul. Si après une partie, je me mettais à fredonner l’OST en courant dans tout l’appart, c’était un gage de qualité, non ?


Moment Nostalgie

Le cri de joie qu’on a poussé ma sœur et moi, quand on a appris qu’on pouvait jouer à deux en même temps ! Du coup au début, on se battait pour incarner Tails, le petit renard qui fait l’hélicoptère avec ses deux queues (désolé, c’est vraiment comme ça que ça se passe). Le perdant dans l’histoire, souvent moi vu que j’étais plus jeune de trois ans, se coltinait Sonic et se vengeait en faisant sortir l’autre de l’écran en courant le plus vite possible. Le renard échappait ainsi au contrôle du joueur, ce qui était tout de suite moins marrant et aboutissait à des querelles récurrentes. Quelques jours plus tard, on se battait pour jouer Sonic et pas Tails, logique. Ce manque cruel de coopération nous a empêché de terminer le jeu. Je n’ai donc jamais vu la transformation de Sonic en Super Saiyen, mon enfance a été 3% moins heureuse à cause de ça.

Commentaires