Date de sortie : 1991 (Super NES)
Type de Jeu
Gestion de fonds militaires ultra top secrets, le jeu de tir à scrolling horizontal n’est qu’une façade.
Premier contact
Mon cousin (le fils du frère jumeau de mon beau-père, pour être précis) a joué une part primordiale dans mon éducation vidéoludique. Il a toujours endossé le rôle du mentor avec application, me dévoilant une nouvelle référence de fou à chaque fois que je venais manger ou dormir chez lui. Quand on possède trois consoles, un ordi et l’équivalent de trois rayons de supermarché remplis de jeux qui vont avec, c’est tout de suite plus pratique. Et même si je me délectais de chacun de ces titres, surtout sur la Super Nes que je ne possédais pas, j’ai bloqué sur U.N. Squadron beaucoup plus longtemps que les autres.
Retour sur expérience
Pendant des mois, j’ai donc tanné mon cousin pour qu’on y joue dès que je descendais dans sa cave aménagée en salle de jeux. Enfin jouer… ça signifiait surtout “essayer de passer le troisième niveau”. La difficulté des shoot’em up est connue pour être élevée et celui-ci ne faisait pas exception. Malgré tout, j’étais fasciné par toutes les améliorations mises à disposition du joueur, moyennant de l’argent récolté pendant les parties. Nouveaux équipements, nouvelles armes, nouveaux avions… je crois que c’est ce titre qui m’a fait découvrir qu’on pouvait faire “progresser” son personnage en lui octroyant de nouvelles aptitudes, plus de résistance… etc. Les missions sur le terrain n’étaient en fait que des prétextes pour récupérer des thunes et la dépenser dans le magasin, comme dans tout RPG qui se respecte. Depuis, c’est toujours cet aspect là que je recherche et que préfère quand je teste un titre, peu importe le genre.
Flashback spécial ambiance
Comme l’a si bien dit notre Manu préféré lors du premier confinement :”Nous sommes en guerre !” C’est un jeu de tir, les niveaux sont de plus en plus oppressants et les ennemis toujours plus innovants dans leur manière d’agresser le joueur. Le conflit a l’air de se dérouler sur Terre, avec des avions plus ou moins contemporains. Dès qu’on teste deux ou trois missiles pourtant, on part dans le turfu le plus complet et on se confronte à des bombardiers ou des tanks de la taille de forteresses. On est en pleine troisième guerre du Golfe, plutôt en 2189 qu’en 2020.
Réécoute de la bande-son
Heureusement que la musique est là. Elle nous donne l’énergie nécessaire pour subsister à l’assaut prolongé que l’on doit mener pour venir à bout de nos innombrables ennemis (plutôt jusqu’à se retrouver à court de vies, en vérité). Ce n’est pas ce qui se fait de mieux sur la Super NES mais bon, l’absence d’esprit critique aidant, on adorait et c’était tout. Franchement, ces riffs de guitare immondes, y a vraiment quelqu’un qui peut encore les écouter aujourd’hui sans rien casser ? Bizarrement, oui. En tout cas, moi je peux.
Moment Nostalgie
Les soirées passées à pioncer chez mon cousin font partie de mes meilleurs souvenirs d’enfance. J’ai déjà évoqué le fait que sa chambre était en fait une cave plus ou moins réaménagée et pas tout à fait isolée. On jouait aux Playmobil, à la console, à l’autre console, on regardait un film et on jouait à la dernière console avant de dormir. En fait non, on ne dormait pas, car par les nombreux trous dans le mur qui coïncidaient avec l’extérieur, se faufilaient trois ou quatre araignées par nuit. Et pas des petites mignonnes comme on a vu défiler sur internet il y a quelques années. Je parle de gros tégénaires poilus et plus gros que notre tête, attirés par l’odeur de chair fraîche d’enfant.
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