Castle of Illusion, Starring Mickey Mouse




Date de sortie : 1990 (Megadrive)


Type de jeu
Dessin animé interactif dans lequel sauver Minnie revient à voyager entre plusieurs dimensions.




Premier contact
Bon là, j’avoue que je ne sais plus si j’ai reçu ce jeu comme cadeau d’anniversaire ou sur un coup de tête altruiste de ma maman pendant une virée au supermarché. Tout ce dont je me souviens, c’est d’avoir été conquis aussitôt. Autant le personnage de Mickey me sortait par les yeux dans les magazines ou les Super Picsou Géant, autant il a fait partie de mes héros vidéoludiques préférés. Je ne l’ai incarné que dans ce seul titre, mais ce fut bien suffisant.




Retour sur expérience
Quand j’avais pour projet de faire plein de cauchemars, je jouais à Ghouls and Ghosts. Si je voulais passer une journée avec un sourire niais collé au visage, je jouais à Castle of Illusion. Et puis c’était un peu moins dur quand même, donc j’ai pu le terminer sans avoir à sortir l’émulateur vingt ans plus tard. Les mécaniques du plateformer simple et efficace sont bien présentes, quoiqu’un peu classiques. Ici encore, il est question de porter secours à une femme kidnappée, même si c’est une souris. Mais eh, c’était à la mode, ça ne choquait pas encore grand monde. Et moi j’avais cinq ou six ans, laissez-moi tranquille.




Flashback spécial ambiance
Les niveaux n’ont aucun lien entre eux, comme dans beaucoup de titres du genre. Au moins, ici c’est expliqué par le fait qu’on se balade dans un château magique dont chaque porte renferme un monde à part entière. Les thèmes sont forts et travaillés, de la forêt à la bibliothèque, en passant par le pays des jouets ou les ruines antiques. On était en plein dans l’âge d’or des jeux de plateforme à cette époque et celui-ci est une petite pépite visuelle qui puise souvent son inspiration dans Fantasia, ce qui est une bonne chose (ou alors il faut que je revoie le film). On sent que ce n’est pas juste un titre balancé sur le marché pour faire la promo d’un dessin animé qui sort au ciné au même moment (même si Aladdin et le Roi Lion sont des jeux très cool aussi). 




Réécoute de la bande-son
Le gameplay et le level design n’avaient rien de révolutionnaire mais la musique par contre… c’est elle qui fait que le charme opère toujours. Quand j’étais gosse, j’aimais tout ce que je voyais et entendais pour peu que ce soit un jeu vidéo mais quand même. On est dans le haut du panier, comme si le même soin avait été apporté aux morceaux qu’aux chansons des films Disney.




Moment Nostalgie
Je me revois avec ma sœur dans notre chambre en journée, il fait beau (c’est tout l’inverse de Ghouls and Ghosts où j’étais tout seul la nuit, y a un truc inconscient qui travaille, c’est obligé). On se dandine sur la musique du premier niveau dans la forêt, avant de stresser comme des malades sur celui du tunnel inondé. Même après avoir terminé ce jeu vingt fois, j’y suis toujours revenu pour m'imprégner de cette atmosphère envoûtante qui s’en dégage. Même qu’aujourd’hui, quand le poids de la vie appuie sur mes maigres épaules, je me réécoute le thème sonore de ce fameux premier niveau et je me dandine comme avant, comme ce brave Mickey (qui m'avait l'air bien serein pour un gars qui a perdu sa petite amie). Mes problèmes s’envolent.

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