Dans la série des figurines en plastique / caoutchouc fluo bizarre, je demande les Termitors ! Dérivés des Army Ants américaines, les jouets débarquent en France en 1991. Plusieurs potes à moi les collectionnaient et ça avait même donné lieu à quelques sessions de troc passionné pendant la récréation.
Il existait une quarantaine de personnages divisés en deux camps, eux-mêmes divisés en sections représentant les rôles des soldats (ce qui ne servait absolument à rien). Chaque figurine se déclinait en trois ou quatre couleurs différentes, même chose pour leur abdomen détachable, qui s’appelait “Ampoule de force” ou un truc du genre. Je ne me souvenais pas de ça mais dans la notice, on pouvait lire que cette ampoule devait rester attachée sur la bestiole pour la garder gentille et marrante (dans le cas contraire, elle devenait méchante et belliqueuse). Peut-être était-ce un argument invoqué par les commerciaux. Ça rendait acceptable le fait de vendre aux enfants des insectes humanoïdes armés jusqu’aux dents.
J’ai eu une période d’addiction assez forte pour ces jouets, même si elle n’a pas égalé mon obsession pour les Cosmix ou les Monsters In My Pocket. Se rendre chez le marchand de journaux le plus proche, choisir un paquet au hasard dans le tas, sentir la dopamine monter quand on découvre le Termitor qui se trouve dedans… et se mordre les doigts en voyant qu’on le possède déjà en trois exemplaires (dont deux de la même couleur).
N’empêche, mon meilleur souvenir lié à ces machins fut cette journée passée chez mon cousin (celui qui possédait mille consoles, mille jouets et mille références de biscuits apéro). Le sous-sol en travaux et plein de terre nous a servi de champ de bataille pendant des heures. On a creusé des galeries, construit des collines fortifiées et déployé nos armées de Termitors… pour ensuite tout faire exploser à coups de poings représentant bombes, grenades et roquettes imaginaires. On a fini dans un état déplorable, mais heureux comme jamais.
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