Widget

Bizarre, dans mes souvenirs je regardais ce dessin animé sur la 2 ou la 3, pas dans l'émission Canaille Peluche (diffusé en 1992). Il n'y a pratiquement pas eu de rediffusion, je pensais pourtant avoir vu certains épisodes plusieurs fois. Pas grave. L'important, c'est que j'étais ultra fan de ce gentil petit extraterrestre métamorphe, écolo, et un peu agaçant par moments.

Du coup, le délire du truc, c'est de sensibiliser les enfants à l'écologie. Enfin je crois que c'est ça. Widget est toujours confronté à de méchants pollueurs (sur Terre ou ailleurs, c'est un peu confus dans ma tête), dont il se débarrasse grâce à son pouvoir de se transformer en un peu n'importe quoi. C'est pratique. Bon, quand on a sept ans ça fait rire. En tout cas si ça traite du même sujet que Les Animaux du Bois de Quat'Sous, c'est beaucoup moins déprimant !

Widget était toujours accompagné de Mega Brain, un cerveau volant à moitié organique, à moitié digital, qui peut aussi se transformer. Il est encore plus horripilant que son ami violet, à faire l'idiot tout le temps. Mais c'est aussi lui qui répond aux énigmes disséminées partout à travers les épisodes. Mine de rien, j'ai appris plein de trucs grâce à lui (comme le fait que Tokyo est la ville la plus peuplée de la planète, qu'une araignée n'est pas un insecte, entre autres). Maintenant ça me paraît évident mais à l'époque, je pouvais me la raconter grave à l'école en balançant ma science !

Il y avait aussi des gamins qui traînaient dans les pattes de Widget mais alors eux... aucun souvenir ! Ils étaient insipides au possible, si je me rappelle bien. Une sorte de caution mièvre et consensuelle pour bien montrer que c'était un programme pour les gentils enfants. Ça ne m'empêchait pas de jubiler devant chaque épisode et d'attendre le suivant avec impatience. Mine de rien, c'est peut-être grâce à ce dessin animé que je suis devenu l'écolo relou de l'école (puis dans la vie tout court). Ça passait pendant le printemps et l'été. Après, quand j'allais jouer dehors, j'empêchais mes potes d'écraser les fourmis. 

Un mot sur le générique, dont les trente dernières secondes servent à nous raconter le pitch de la série. C'est assez impossible à expliquer, il faut juste l'entendre.