La Bande à Picsou



Je ne me souviens pas du jour où j’ai découvert ce dessin animé pour la première fois, j’ai l’impression de connaître depuis toujours. Par contre, je me rappelle très bien être complètement accro direct ! C’est le dessin animé du petit-déjeuner, le dessin animé des jours sans école, le mercredi, le dimanche et les vacances ! La journée DEVAIT commencer par un épisode de La Bande à Picsou, accompagné de l’indispensable bol de céréales. Ça passait sur TF1, durant l’émission Disney Club. En dépit de tous ses défauts, la Une ne proposait pas aux enfants que le Club Dorothée, et ses animés japonais que nos parents détestaient. Non pas que je souhaite la défendre mais bon.

Chaque matin, c’était parti pour une nouvelle aventure ! Je trouvais toutes les histoires géniales, de même que les décors et les péripéties que vivaient Picsou et ses trois neveux. J’adorais particulièrement Flagada Jones, toujours à moitié défoncé dans son canadair, et Geo Trouvetout, l’inventeur d’objets à rendre l’inspecteur Gadget fou de jalousie. Il y avait aussi Miss Tick, qui me faisait penser à Morticia Adams, Gripsou et bien sûr les Rapetou.

Plus tard, d’autres séries se sont greffées autour de ce programme, comme Tic et Tac : Rangers du Risque (que j’adorais aussi), Dingo et Max (dont je me foutais pas mal) et d’autres, formant un genre d’émission type Animaniacs, mais estampillé Disney. De vingt minutes, on passait à plus d’une heure de dessins animés que je me devais de regarder, sous peine de commencer la journée avec de grosses carences en bonne humeur télévisée.

N’empêche, cette série m’a fait adorer l’univers Disney, bien plus que les longs métrages, par exemple. Entre ça et les jeux vidéo du style Castle of Illusion ou Quackshot, je bouffais pas mal de contenu issu de la licence. Et encore, c'était sans compter les Super Picsou Géant ! Ces énormes bouquins, remplis de BD et de jeux (comme les labyrinthes, les points à relier ou les différences), représentaient le substitut parfait aux dessins animés. Au moins, je pouvais les emmener partout et y accéder à volonté.

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