Date de sortie : 1992 ( Game Boy)
Type de jeu
Croisade capitaliste à travers divers mondes merveilleux, en détruisant la faune et la flore pour en tirer des tonnes de thunes.
Premier contact
Alors que je m’éclatais régulièrement avec Super Mario Land 1, quel n’a pas été mon étonnement, quand en allumant la Game Boy un jour, un gros chiffre 2 est apparu à la suite du titre sur l’écran d’accueil ! Je croyais que ma sœur avait juste débloqué une autre section du jeu, moi ! C’est ce que j’adorais avec cette console portable grise ; elle appartenait à mon aînée. Cette dernière gérait la ludothèque, certes sans me demander mon avis, mais en me promettant de fantastiques surprises à chaque nouveau départ en vacances !
Retour sur expérience
Dans Super Mario Land 1, le héros arborait plus ou moins la même tronche que dans Super Mario Bros de la NES. Super Mario Land 2 adoptait quant à lui le design du mythique Super Mario World de la Super NES… pour mon plus grand plaisir ! À la place d’une progression linéaire classique, on avait à disposition une carte du monde où l’on pouvait choisir par quel niveau commencer. TROP NOVATEUR le truc ! Enfin, Super Mario Bros 3 avait déjà mis cette mécanique en place, mais j’avais dû oublier. Des thématiques graphiques bien définies (le monde de la lune, de la citrouille, celui dans lequel on se balade dans une grande statue de Mario… etc.), de nouveaux bonus comme la carotte qui permet de planer, la première apparition de Wario, second ennemi juré de Mario après Bowser… mes yeux n’en pouvaient plus de briller. J’avais l’impression d’avoir un jeu à la durée de vie interminable entre les mains ! En fait, pas tant que ça, j’étais juste berné par mon enthousiasme, ce qui me suffisait amplement, au final.
Flashback spécial ambiance
Les graphismes rénovés par rapport à l’opus précédent participent pour beaucoup à cette euphorie qui nous accompagne tout du long. Super Mario Land 1 était cool, mais sa suite l’a d’emblée rendu fade et vide, selon moi. Malgré les limitations de la Game Boy, les niveaux du 2 sont foisonnants de vie, les décors sont plus travaillés et fouillés. Tout est mieux, tout est plus immersif, et même dans un cimetière rempli de fantômes, on s’éclate pas mal quand on s’appelle Mario. Bon, j’avais quand même super peur des trois petits cochons enragés. Je n’arrivais pratiquement jamais à les battre !
Réécoute de la bande-son
Même si j’adore le thème principal du premier Mario Land, je suis obligé de reconnaître que la B.O. du 2 est tout aussi extatique que les graphismes. D’ailleurs, notre personnage ne s’y trompe pas, en affichant un sourire d’idiot tout au long de son aventure. Koji Kondo, le compositeur de presque tous les jeux Mario, abuserait presque du son typique de la Game Boy, sorte de grincement mélangé à une stridulation d’insecte (on l’entend à 6 secondes dans le morceau ci-dessous). Je peux écouter ce petit bruit vingt fois par jour, je continue à me marrer comme un niguaud. Pour moi, ça reste la plus belle signature sonore de Game Boy.
Moment Nostalgie
La Game Boy étant synonyme de vacances avec ma grande sœur, et si pendant les longs trajets, je jouais plutôt à Zelda, Super Mario Land me rappelle plutôt les sessions de jeux sur l’emplacement de camping, en Dordogne, dans le Lot ou dans le Gard. Quoi de plus génial que de s’installer sur un tapis d’aiguilles de pin, sous un soleil de plomb, une glace dans la main et la console dans l’autre ? Rien, à part la même chose, mais avec une piscine en plus. Comme j’étais plus jeune de trois ans que ma sœur, je galérais pas mal à terminer les niveaux. Du coup, je m’arrangeais toujours pour reprendre une de ses parties enregistrées, en espérant aller plus loin grâce aux bonnes bases qu’elle aurait posées. Au final, je lui pourrissais fatalement ses sauvegardes, je faisais genre de n’y être pour rien et elle me tombait forcément dessus. Puis, privé de Game Boy jusqu’au lendemain, je terminais la journée en jouant avec mes GI Joe ou mes Monster in my Pocket dans la terre.
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